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Pourquoi nous avons créé Dylaw ?

Solal Mazat
Solal Mazat |

 

Une question que l’on nous pose souvent : pourquoi avoir lancé (encore) une plateforme juridique ? Parce que l’accès aux services juridiques est trop souvent synonyme d’attente, de manque de transparence et de frustration pour les entrepreneurs et les PME françaises et européennes.
Chez Dylaw, nous avons décidé d’y remédier.  Voici pourquoi et comment

Le juridique est un vrai casse-tête pour les entreprises 

Pour une PME ou un entrepreneur, gérer les aspects juridiques de son activité est souvent synonyme de stress, d’incertitude et de perte de temps. Rédiger un contrat commercial solide, déposer une marque, répondre à une mise en demeure, se mettre en conformité avec une nouvelle réglementation, mener une opération de financement, gérer un contentieux... sont autant de démarches essentielles… mais rarement simples. La plupart des dirigeants ne savent pas par où commencer, à qui s’adresser, ni combien cela va leur coûter. Le marché du droit reste opaque, fragmenté, et souvent inaccessible aux petites structures qui ne disposent ni d’un service juridique interne, ni d’un budget extensible.

Dans un monde où tout s'accélère — business, tech, réglementation — les entreprises cherchent des solutions rapides, flexibles, spécialisées pour gérer leurs besoins juridiques courants ou ponctuels.

C’est précisément pour cela que nous avons créé Dylaw : une plateforme augmentée par l’intelligence artificielle, conçue pour permettre à toute entreprise d’accéder simplement à une assistance juridique en ligne en temps réel et à des avocats triés sur le volet, experts dans leur domaine, et disponibles rapidement. Fini les appels en aveugle, les devis flous ou les semaines d’attente. En quelques clics, Dylaw connecte les entreprises avec les meilleures solutions juridiques, au bon moment — avec la transparence, l’agilité et la confiance qu’elles attendent aujourd’hui.

Mais ce casse-tête juridique ne touche pas seulement les entreprises. Il existe aussi, de l’autre côté, un profond malaise chez les avocats eux-mêmes, dont les modes de travail évoluent silencieusement mais profondément.

... et les modes de travail pour les avocats évoluent vers davantage de digitalisation

Les modes d’exercice de la profession d’avocat suscitent aujourd'hui de nombreux débats. Ils connaissent une transformation majeure, avec l’avènement des avocats entrepreneurs qui s'émancipent des grands cabinets d'avocats pour développer leur clientèle seul en bâtissant leur réputation sur leurs expériences et leurs compétences.

Cette révolution silencieuse apporte une réponse pertinente aux besoins actuels des justiciables et des équipes juridiques qui souhaitent nouer des relations humaines et profondes avec leurs avocats.

Pour les avocats collaborateurs qui représentent près d'1/3 des avocats français (environ 33 000 avocats collaborateurs en France) , ce modèle de travail est de plus en plus souhaité par les jeunes diplômés qui entrent sur le marché du travail.

Les mots du fondateur et CEO :

IMG_5192"Au cours de ma formation juridique à l'Université Capitole 1 (Master 2 en Droit des Affaires) puis en école de commerce (emlyon), et de mes premières expériences professionnelles, j'ai compris à quel point il était difficile d'intégrer les cabinets d'avocats les plus réputés en droit des affaires.

En cotoyant des amis qui eux, avaient réussi à intégrer les cabinets les plus prestigieux, il était évident pour moi que le chemin serait trop long et ne correspondait pas à mes attentes en terme d'équilibre entre vie personnelle et professionnelle.

Dans les grands cabinets, les jeunes avocats travaillent énormément, sans réelle autonomie ni perspectives équitables de progression et perçoivent des rétrocessions d'honoraires plus ou moins indexée sur le temps passé au cabinet à rédiger des conclusions, des notes ou effectuer des recherches juridiques.

Finalement, une minorité d'avocats en France, qui sont associés d'un cabinet parviennent à gagner très bien leur vie, au prix de sacrifices importants pour garder leur place et atteindre le sommet de ces cabinets aux structures hiérarchiques et pyramidales.

En créant Dylaw, j'ai voulu créer un nouveau paradigme. Dans ce nouveau paradigme, les avocats n'ont plus besoin de s'appuyer sur d'autres cabinets d'avocats pour l'infrastructure qu'ils fournissent traditionnellement. Ils pourront établir une relation directe avec les clients et monétiser leurs compétences comme ils le souhaitent avec des bénéfices non plafonnés.

Il s'agit d'une toute nouvelle forme d'entrepreneuriat, concurrentielle mais libre de toute contrainte liée à l'entreprise. Chacun peut travailler quand il veut, et d'ou il veut avec les clients qui lui ressemblent. 

Chez Dylaw, nous souhaitons permettre à tous les avocats ambitieux et entrepreneurs de proposer leurs services en ligne depuis un café à Marrakech, depuis un espace de coworking, depuis les bureaux du cabinet ou ils sont installés ou encore depuis les bureaux d'un client qu'ils accompagnent.

Nous accomplissons le travail difficile mais nécessaire qui consiste à équiper la prochaine génération de professionnels des outils dont ils ont besoin pour prospérer dans la nouvelle économie de l'internet : visibilité en ligne, relation client, secrétariat digitalisé, assistants IA etc

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Notre plateforme technologique facilite (vraiment) l'accès et la transparence des prestations juridiques

Le marché français ne manque pas de plateformes censées faciliter l'accès au droit. Il existe des annuaires d'avocats, des marketplaces, ou encore des initiatives inspirées du modèle Doctolib. Certaines legaltechs mettent simplement en relation, d'autres automatisent partiellement la demande. Ces outils ont leur utilité — mais dans les faits, ils laissent souvent les entrepreneurs seuls face à un choix complexe, sans accompagnement, ni garantie de qualité ou de pertinence.

Très peu vont au-delà de la simple mise en relation. Chez Dylaw, nous voulons aller beaucoup plus loin : notre plateforme ne se contente pas d’agréger des profils. Elle repose sur un matching intelligent basé sur des données de profils enrichies, une sélection rigoureuse des avocats du réseau Dylaw, un service client humain et internalisé à l'appui d'une assistance juridique basée sur l'IA développée par des juristes et avocats.

Notre objectif n’est pas de simplifier l’annuaire, mais de réinventer l’expérience de l'accès au droit pour les entreprises. Une expérience rapide  et alignée avec les besoins réels des start-ups et PME modernes : j'ai un problème/un besoin juridique, je l'explique naturellement et je reçois une proposition rapidement.

Chez Dylaw, nous voulons bâtir un futur où l’accès au droit ne sera plus un frein, mais un levier de croissance pour toutes les entreprises — et un espace d’indépendance et d’épanouissement pour les avocats.

Ce que nous construisons, c’est plus qu’une plateforme : c’est un nouvel écosystème, à taille humaine, fondé sur la transparence, la technologie et la confiance.

 

 

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